Actions ou obligations : quel est le meilleur investissement ?

Si vous faites une recherche sur Internet, vous constaterez que ce sont les « actions » qui constituent le placement idéal. Mais aujourd’hui, cette croyance est remise en question. La principale similitude entre les obligations et les actions réside dans le fait qu’elles sont toutes deux négociées sur le marché boursier. Comme les actions, les obligations ont également une valeur nominale qui fluctue en fonction du niveau de confiance de l’investisseur dans la capacité de l’émetteur à payer l’obligation à la date de paiement.

Quel est l’investissement le plus populaire ?

Les obligations sont très populaires auprès des investisseurs dans la mesure où elles sont considérées comme un meilleur placement à Luxembourg, soit plus fiable que les actions. Dans le cas d’un revenu fixe, vous avez une idée générale de la date et du montant de votre paiement, et pendant que vous attendez, vous pouvez gagner des intérêts pour avoir investi dans l’émission obligataire.

Une étude récente menée aux États-Unis a remis en question la croyance selon laquelle les actions sont meilleures que les obligations, étant donné que seulement 4 % des entreprises américaines ont généré la totalité des rendements boursiers sur le long terme. Se pourrait-il que l’investissement soit un exercice qui s’apparente à la recherche d’une aiguille dans une botte de foin ? Il faut faire attention puisque cette étude se concentre sur les données relatives aux actions et obligations américaines, mais ses conclusions sont pertinentes pour les investisseurs du monde entier. Le rapport affirme que la forte performance du marché est attribuée aux gains importants générés par quelques actions seulement.

Mouvement logique du marché

Bien que la performance de près de 26 000 actions semble être une statistique assez robuste, seules 36 entreprises étaient présentes sur le marché pendant cette période. Les entreprises échouent et s’effondrent tout le temps et de nouvelles entreprises apparaissent pour prendre leur place. C’est ainsi que fonctionne le cycle économique et si une entreprise a connu le succès en 1925, son modèle n’est pas forcément encore en place 60 ou 90 ans plus tard. Inévitablement, le nombre de perdants dans cette base de données augmentera donc au fil du temps. À l’inverse, tous les gagnants ne profiteront pas éternellement du vent dans le dos. Une entreprise chanceuse peut subir des pertes si l’économie change de cap.

Actions ou obligations : lequel est le plus risqué ?

Nombreux sont ceux qui considèrent que les obligations sont la réponse à un investissement sûr et régulier, mais rien n’est moins vrai. L’absence de volatilité n’est pas synonyme de risque moindre. En ce moment, les principaux indices boursiers atteignent des sommets et l’optimisme règne sur les marchés, mais la plupart ignorent la croissance du risque dans leurs portefeuilles, ce qui les rend vulnérables aux effondrements du marché. Le consensus des analystes montre un optimisme de 62 %, le niveau le plus élevé depuis 2004. Avec un tel niveau d’enthousiasme, il encourage les épargnants à se positionner sur des actifs risqués à la recherche de rendements élevés qui peuvent se solder par des pertes.

Alors, dans quoi investir ?

Les portefeuilles des investisseurs doivent non seulement comporter une part importante d’actions, mais aussi être diversifiés pour obtenir des résultats similaires à ceux du marché boursier. Il est surtout conseillé de lire entre les lignes, d’autant que les médias financiers ont tendance à ne s’intéresser qu’à quelques valeurs.