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Crédit immobilier, des taux historiquement bas et des prix qui s’envolent en 2019

Crédit immobilier, des taux historiquement bas et des prix qui s’envolent en 2019

Ces derniers mois, les taux d’intérêts pour les emprunts immobiliers n’ont cessé de baisser partout en Europe, y compris en France pour atteindre des taux historiquement bas, voir négatifs comme chez Jyske bank, banque danoise qui paye ses clients pour emprunter en leur proposant un prêt sur 10 ans avec un taux d’intérêt fixe de -0,5 %. En réalité, les clients ne « gagneront pas vraiment de l’argent en empruntant » comme le précise la banque sur son site, des frais d’assurance et de dossier vont s’ajouter pour former un TAEG positif.

Le communiqué de l’observatoire crédit logement, précise les chiffres de son étude sur les vingt dernières années pour un constat sans appel : le taux d’intérêt pour un emprunt immobilier est en moyenne en France de 1,20 % hors frais de dossier et assurances et n’a jamais été aussi bas. Comparés aux années 2000, les taux d’intérêts immobiliers sont cinq fois moins élevés, et 12 fois moins élevés qu’à la fin des années 80.

Cette situation est particulièrement avantageuse pour les emprunteurs qui sont déjà propriétaires qui peuvent profiter de l’occasion pour renégocier leur crédit, mais aussi pour les futurs propriétaires qui bénéficient d’une conjoncture idéale :  des banques qui prêtent plus facilement, parfois même sans apport et un prêt moins cher, à condition de négocier également les assurances relatives à l’emprunt.

 

Une situation qui devrait durer pour plusieurs mois

Si l’on s’en tient aux indicateurs habituels, niveau d’inflation et prévisions de croissance ainsi qu’au vu des déclarations de la banque centrale européenne qui a réaffirmé sa volonté de maintenir une politique de taux bas, a minima « jusqu’à la fin du premier semestre 2020 », et « aussi longtemps que nécessaire ».

Les banques proposent des taux différents en fonction des dossiers et de ce qu’elles pourront vendre plus tard à leurs futurs clients, les produits annexes de compte épargne, moyens de paiement, assurance habitation….

En effet, les banques se détournent des obligations d’état qui coûtent chers, elles préfèrent placer leurs liquidités dans le prêt entre particuliers compte tenu du taux défaut sur les crédits immobiliers très faibles.

Quelle conséquence pour l’immobilier en France ?

Les Français sont nombreux à vouloir bénéficier de cette situation favorable à l’achat, l’étude de l’observatoire sur le logement révèle l’augmentation du nombre de crédits accordés de 2,9 %, sur les deux mois de l’été 2019, par rapport au reste de l’année. Cette augmentation n’est pas sans conséquence sur les prix de l’immobilier qui ont augmenté et n’ont pas empêché les transactions immobilières de franchir de nouveaux paliers records, presque un million déjà de transactions immobilières dans l’ancien ont été réalisées en 2019.

La vente de logements neufs qui avait subi un recul ces dernières années a rebondi dès les premiers mois de 2019. Les prix des logements ont augmenté en 2019 de presque 5 % dans l’ancien et 2 % dans le neuf, les prêts sont donc souvent plus longs puisque le montant des crédits accordés a lui aussi augmenté, 30 mois de plus en moyenne pour un emprunt en 2019. Pourtant certains Français n’obtiennent pas leur crédit malgré ces conditions favorables, les critères du CDI étant d’autant plus valable que la durée des crédits allongée exige une grande stabilité financière, et certains Français n’obtiennent pas leur crédit.

Pour emprunter sans CDI, il faut au minimum:

  • avoir travaillé 3 ans,
  • travailler dans un secteur privé qui se porte bien comme la santé ou le BTP.
  • solliciter la caution des parents, ou celle du conjoint en CDI pour avoir un dossier plus solide.

Les banques ont le choix et se tournent naturellement vers les clients aux dossiers les plus sûrs.